[CRITIQUE] Le Cœur de Silence

Regroupant les deux albums parus aux états-unis sous le nom de « Private Casebook » et « Heart of Hush », cette album édité par Panini Comics au format Big Book s’annonce comme un grand moment de lecture.
L’album se divise clairement en deux parties, la première regroupant les histoires de Private Casebook, la seconde, la série « Heart of Hush » (Le cœur de Silence). On retrouvera principalement Paul Dini au scénario et Dustin Nguyen au dessin.

La couverture française du « Cœur de Silence »

La première moitié de l’album se présente donc comme une sorte de recueil. Nous suivons Batman dans plusieurs petites histoires indépendantes (mais qui se suivent cependant chronologiquement). Nous retrouverons Tim Drake, alias Robin, récent fils adoptif de Bruce Wayne, ou encore la magicienne Zatanna qui viendront prêter mains fortes au détective masqué. Dans le camps adverse, le Chapelier Fou ou encore Scarface et sa nouvelle ventriloque seront de la partie. La narration proposée est assez originale, et à tendance à rappeler ce qu’à pu faire Mike Mignola avec ses Hellboy.

Un panel de personnages interviendra à travers chaques histoires

Ma petit préférence parmi ces récits relativement indépendants allant à « La cotte des tourments ». Aventure durant laquelle Batman ira enquêter dans les alpes française sur une cotte de mailles légendaire qui rendrait son porteur invincible, mais en proie à la violence. Pour peu que l’on apprécie les elseworld, cette histoire est tout à fait dans la même veine.

La seconde moitié de l’album est occupé par la série « Le cœur de Silence », qui nous permet d’en apprendre un peu plus sur ce personnage introduit dans « Batman – Silence » par Jeph Loeb et Jim Lee. On découvrira plus en détail pourquoi il haïssait sa mère, et les motifs qui l’ont poussé à devenir ce dangereux criminel qui constitue l’un des adversaires les plus puissants de Batman.

« Le coeur de Silence » sera l’occasion d’en apprendre plus sur le passé du personnage

L’intrigue est vraiment bien mené et Paul Dini nous a écrit là une histoire qui vaut le détour. Liant Silence à d’autres personnages comme le professeur Jonathan Crane alias l’Épouvantail, ou encore à la nouvelle Ventriloque dont la véritable identité nous sera révélé à travers les pages de la première partie de ce big book. Batman devra faire face à Silence, cet ennemi qui a toujours un coup d’avance sur lui, et encore une fois ça ne sera pas chose aisée.

Catwoman tient également une place importante dans le récit

« Le cœur de Silence » est une véritable bonne surprise en cette fin d’année. Le trait de Dustin Nguyen accompagné du talent de Paul Dini nous donne des histoires prenantes et réussies sur près de 300 pages. Si vous n’êtes pas un adepte de la chauve-souris, sachez que vous pouvez tout à fait lire ces histoires de manière indépendante. Comme je l’avais annoncé en début d’article, ce fut un grand moment de lecture, et on en redemande !

Les plus:

  • Des histoires originales et réussis
  • Le personnage de Silence au sommet de sa forme

Les moins:

  • Difficile d’en trouver tellement cet album m’a plu…

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4 réflexions sur « [CRITIQUE] Le Cœur de Silence »

  1. Et bien a ce prix là, ca risque d’être mon premier Batman, enfin =D

    Mais j’attendrais tout de même Noël car niveau argent, c’est marée basse … Ceci dit très bon article bravo 😉

  2. I will not retort She was conscious that the things she did were the things she had always wanted to do. or might The painting has a life of its own. I try to let it come through.

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