[CRITIQUE] Batman – Year One

Le 25 Août de cet année sortira une réédition chez Panini Comics d’un des meilleurs comics de Batman. J’ai nommé Batman – Year One ! Ce récit a redéfinit les origines de l’univers contemporain de Batman que nous connaissons aujourd’hui, et voici en avant première une petite critique de ce récit grandiose.

Batman – Year One

Batman – Year One, c’est avant tout un récit narrant la première année d’activité de l’homme chauve souris, à partir du jour où il revient à Gotham avec la ferme intention de la nettoyer du mal qui la ronge.
On retrouve le célèbre Frank Miller au scénario (300, Sin City) tandis que David Mazzucchelli occupe le poste de dessinateur.

L’histoire débute avec le retour de Bruce Wayne à Gotham, après 12 ans d’absence, il a alors 25 ans. Son retour coïncide avec la mutation du lieutenant James Gordon au sein de la police de Gotham. Ces deux personnages qui, comme nous le savons, occupent un rôle majeur dans l’univers de Batman, occupent ici les rôles principaux de l’histoire. Ainsi la narration va de l’un à l’autre, les auteurs jouant sur l’apparence des textes pour en différencier le propriétaire. Nous suivrons donc l’ascension de ces deux personnages tout au long de cet année qui marquera les débuts de la croisade du chevalier noir, et qui se terminera, comme on s’en doute, par une collaboration amicale entre Batman et Gordon.

La guerre est déclarée

Ce comics écrit à la fin des années 80 (en 1988 pour être précis) marque le tournant d’une « nouvelle ère Batman » telle que nous le connaissons aujourd’hui. C’est un univers sombre et réaliste, et là où cet album fait fort, c’est qu’il ne propose aucun super-vilain en tête d’affiche ! Et pourtant, il n’en perd pas en qualité bien au contraire. Batman luttera essentiellement contre la mafia, l’ennemi qui rode partout sans pour autant être attrapé.

Ceux qui on vu Batman Begins et The Dark Knight (le Chevalier Noir) retrouverons de nombreux points communs,  et c’est normal, Batman – Year One a en parti servit de base au premier film (seulement sur certains point, je tiens à le préciser). C’est un Batman jeune, qui apprend, que l’on voit évoluer au fil des pages. Pourtant tout ce qui caractérise le personnage est déjà là, et la psychologie des personnages de manière générale est extrêmement bien développé par Miller.

Les bat-gadgets sont de la partie !

Comme je l’ai dit plus haut, Batman – Year One servira également de pilier aux origines de Batman dès sa parutions. On y découvre le personnage de Carmine Falcone, alias le Romain, puissant chef mafieux qui officie à Gotham City. Ce personnages sera d’ailleurs repris plus tard dans plusieurs récit, dont Batman – Un long Halloween, et sa suite Dark Victory.

On y découvre également les premiers pas de Catwoman, ou encore Harvey Dent alors procureur (destiné à devenir plus tard Double Face, mais c’est une autre histoire). En Bref, bien qu’aucun Joker ou Pingouin ne soit de la partie, Year One bénéficie malgré tout d’une galerie de personnages très réussi, même pour les plus secondaires (je pense notamment à Flass le ripoux ou encore Branden, le chef de la section d’assaut de la police de Gotham).

Personne ne sera à l’abri

Le trait de Mazzucchelli colle parfaitement à l’ambiance de l’histoire. L’encrage un peu rétro pourra en gêner certains, mais il serait dommage de s’arrêter à ce genre de détail, alors que le style de dessin est très fin, réaliste et convainquant. Bien que cette histoire ai plus de 20 ans, elle a finalement très bien vieillit, ne serait-ce parce quelle est encore d’actualité lorsque l’on parle des origines du chevalier noir. Tout y est ! Le meurtre des Wayne, Zorro, Alfred, le manoir, la Bat-cave… Nous voyons comment petit à petit Bruce se forge une identité sous le masque et la cape de Batman, un homme chauve souris destinée à combattre le mal, et à retourner la peur contre les criminels.

Cette illustration est désormais culte

Que dire d’autre sur Batman – Year One ? C’est pour moi un indispensable pour peu que l’on apprécie les comics, et à plus forte raison Batman. Il serait dommage de passer à coté de cette réédition par Panini Comics, d’autant plus qu’elle propose plus de 30 pages de bonus. On y retrouve des croquis inédits, les illustrations des couvertures originales, des extraits de script et même la toute première planche de BD de Mazzucchelli (il avait alors 6 ans).

Cette édition contient plus de 30 pages de bonus

Cette histoire permet à ceux qui ne connaisse pas du tout Batman de mieux comprendre ses origines, et au inconditionnels de parfaire leurs connaissances. Batman – Year One nous conte les origines d’un mythe, tout ce qui fait du Batman que nous aimons ce qu’il est aujourd’hui, alors pourquoi s’en priver ?

Mise à jour (30 Août 2010) : Ajout d’un petit descriptif des bonus contenus dans la réédition de Panini Comics

Les plus:

  • Un référence du genre
  • Les origines de Batman
  • Un récit prenant et de très grande qualité
  • Un style de dessin fin et soigné
  • Plus de 30 pages de bonus

Les moins:

  • L’encrage peut-être un peu vieillot
  • Rien d’autre. C’est un indispensable vous dis-je !

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8 réflexions sur « [CRITIQUE] Batman – Year One »

  1. Super chronique !

    Je l’ai lu en VO il n’y a pas très longtemps et il me tarde d’acheter la réedition française !

  2. Une merveilleuse histoire !
    Pour une fois que je peux lire un scénar de Miller sur Batman… Je ne supporte son dessin que pour Sin City, alors quelle joie de déguster du Mazzucchelli!

  3. Genial !

    L’histoire est palpitante malgré l’encrage qui fait effectivement un peu vieillot mais auquel on se fait très vite tellement l’histoire est prenante.

    Tout simplement MAGNIFIQUE. Indispensable à tout les fans.

  4. Salut ^^
    Je suis une noob dans l’univers de Batman et en anglais :S
    J’aimerais le lire mais le moins cher que j’ai trouvé en neuf est a 80 € et j’ai peur d’acheter d’occasion… quelqu’un connais un site ou un endroit où il est disponible pas trop cher 30 ou 40 € (moins cher si possible).

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